La digitalisation au service de l’intérim

Pourquoi l’intérim digital ?

Aujourd’hui, il est simple de constater une pénurie de talents, quel que soit le statut, ainsi que des fluctuations économiques, qui sont devenues progressivement la nouvelle norme. Les entreprises ont donc intérêt de soigner leur marque employeur, y compris auprès de leurs salariés et des intérimaires.

Perçue jusqu’ici comme une solution secondaire dans divers secteurs d’activités, le modèle  du recours à l’intérim devient un fonctionnement incontournable. Il nécessite que l’entreprise qui y fait appel soit très rigoureuse, aussi bien dans le sourcing que dans la gestion des talents.

Dans une optique de performance et d’agilité, l’intérim digital facilite grandement chaque étape essentielle. Plus de 84% des employeurs considèrent que le digital est un levier qui permet de gagner du temps au travers du processus de recrutement. C’est pourquoi on peut réellement parler parler d’“intérim digital”.

Une question se pose alors : “Comment le digital peut-il apporter des solutions aux entreprises qui font appel à l’intérim ?”.

DirectSkills vous apporte des éléments de réponse dans cet article.

Des enjeux importants lors d’une période de pénurie des talents

La crise sanitaire de COVID-19 ainsi que les périodes de changements constants sont devenues la normalité dans le monde professionnel. Chaque entreprise doit essayer de s’adapter au mieux, grâce à de nouvelles organisations et à de nouveaux rythmes qui limitent leur projection sur le long terme.

Elles ont notamment assisté à un phénomène important de démissions et de reconversions professionnelles. Le marché du travail a donc été massivement bouleversé lors de ces derniers mois.

Lors du 4ème trimestre de l’année 2021, l’emploi intérimaire a dépassé pour la première fois le niveau précédemment atteint fin décembre 2019 dans l’industrie (+3,4%), et est devenu supérieur à celui du tertiaire fin 2019 (+11,4%).

Cependant, faire appel à des travailleurs en intérim lors d’une période de pénurie de talents tout en maîtrisant les coûts, sans revoir les qualités des profils à la baisse, et parfois dans un délai court, peut s’avérer très difficile.

Une fois tous ces critères réunis, il est nécessaire de s’assurer du respect du cadre réglementaire, de la fiabilité des contrats et des factures, tout en suivant un processus de gestion intégré et en maîtrisant les coûts.

De nouveaux leviers dans le processus de sourcing : L’intelligence artificielle et la big data.

Face à l’ensemble des impératifs (rapidité, qualité, budget…), effectuer une phase de sourcing à l’aide des big datas et de l’intelligence artificielle permet de simplifier et d’optimiser de nombreux aspects qui sont normalement gérés manuellement.

D’abord, le digital permet de garantir au client la présence du bon nombre d’intérimaires souhaité. Si cela peut paraître évident, il faut savoir que certains secteurs peuvent présenter un taux de non présentation des candidats qui peut atteindre 10%.

De ce fait, il est donc indispensable de gérer les ratios de surbooking afin de s’assurer que le nombre d’intérimaires prévus au planning sera bien présent, sans que d’autres se présentent inutilement.

L’intelligence artificielle et les big datas permettent une précision plus importante sur cet aspect, en se basant sur l’historique, les critères de prédiction… Dans certains cas, les tests ainsi que la formation peuvent être adaptés dans le but de garantir une mission optimale, pouvant même aller jusqu’à fidéliser les candidats.

La digitalisation repensée des RH pourrait également aider à affiner la lecture des CV et travailler sur l’association des compétences, vérifier les habilitations et les pièces jointes, ainsi que d’ajuster l’utilisation du vivier interne au niveau qualitatif.

La gestion globale optimisée autour de l’intérim digital

Concernant la phase de gestion des talents, elle est orientée par quatre enjeux forts :

  • La contractualisation,
  • L’intégration des talents,
  • L’acquisition et la valorisation des heures de travail,
  • La gestion des factures.

Mais en réalité, beaucoup d’anomalies sont constatées. D’abord, 80% des contrats sont erronés, et dans 3 à 4% des cas, il existe des problèmes de surfacturation. Le taux de rejet de factures se situe à environ 10%. En cause, vous pouvez retrouver le contenu des contrats et des factures, qui sont constitués d’informations dépendant du client (en fonction de la définition des métiers, des grilles de rémunérations, des horaires de travail, ainsi que des règles de paie).

Pour régler l’ensemble de ces problèmes, chaque entreprise devrait gérer les contrats elle-même (autocontractualisation), ainsi que les factures (autofacturation). Grâce à cette fluidification, ou même dans certains cas automatisation de certaines tâches, la digitalisation de l’intérim devient une solution précieuse qui va permettre de fiabiliser votre gestion des processus, tout en diminuant les tâches fastidieuses de contrôle. Vous pourrez vous concentrer sur les tâches qui ont une réelle valeur ajoutée, comme le parcours d’intégration des talents.

Aujourd’hui, la recherche de talents et la réactivité sont essentielles dans chaque cœur de métier. Il devient primordial de se détacher d’un fonctionnement trop traditionnel et de s’appuyer sur le digital pour se focaliser sur les talents en amont, pendant, et après leur passage dans votre entreprise.

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